Identification des situations à risque : repérer pour agir
Afin d’éviter de vous retrouver au pied du mur, les managers et RH doivent apprendre à déceler les signaux d’alerte des risques psychosociaux. 🔍
À titre individuel, il est important d’écouter attentivement vos collaborateurs. Une irritabilité accrue et des troubles du sommeil figurent, en effet, parmi les premiers symptômes observables. De plus grandes difficultés de concentration et une baisse de motivation au travail doivent également vous alerter au même titre que des douleurs physiques inexpliquées telles que des maux de tête récurrents ou des troubles musculo-squelettiques.
Au niveau organisationnel, l’augmentation de l’absentéisme et un turnover élevé peuvent traduire un mal-être collectif. De même que des conflits récurrents entre collègues ou avec la hiérarchie et une baisse générale de la qualité du travail et de la productivité menant, dans certains cas, à une augmentation des accidents du travail et erreurs professionnelles. 😖
Quelles actions concrètes pour faire face aux RPS ?
Pour faire face aux RPS, prenez, tout d’abord, le temps de clarifier les rôles et responsabilités de chacun afin de réduire l’ambiguïté et diminuer le stress au travail.
Si besoin, redéfinissez les plannings et repérez les processus opérationnels afin de trouver un équilibre entre les périodes d’activité intense et les moments de récupération.📅
En parallèle, travaillez sur l’insécurité de la situation de travail en mettant en place un plan de formation concret ainsi que la possibilité d’évoluer facilement au sein de l’entreprise. Le but étant que chacun puisse avoir la possibilité de se projeter.
Sans oublier de fixer des objectifs réalistes tout en allouant les moyens adéquats pour accomplir le travail demandé.🎯
Dernier conseil : si possible, créez des espaces de discussion libres entre collègues. En plus de favoriser l’entraide et la cohésion d’équipe, ce type de communication bienveillante et constructive contribue à atténuer les tensions et surmonter les difficultés rencontrées au quotidien.🗣️
Risques psychosociaux (RPS) : Les 3 niveaux de prévention
Avant de conclure notre article (et pour résumer ce que nous venons de dire), sachez qu’il existe 3 niveaux de prévention pour protéger la santé physique et mentale des collaborateurs.
La prévention primaire cible les causes profondes des RPS. Elle s’attaque directement aux facteurs de risque présents dans l’organisation du travail via la réorganisation des tâches, l’amélioration des conditions d’emploi, l’optimisation de l’environnement de travail et la mise en place de pratiques managériales bienveillantes. Cette approche implique une analyse approfondie des situations de travail et des processus organisationnels.🔍
Vient ensuite la prévention secondaire qui consiste à renforcer les défenses individuelles. L’idée étant d’équiper les salariés d’outils et de compétences pour gérer les tensions professionnelles. Cela peut être des formations à la gestion du stress, des séances de coaching et/ou des ateliers de développement personnel. Ces interventions visent à développer la résilience des employés face aux défis professionnels. 💪
La prévention tertiaire, finalement, s’adresse aux personnes déjà affectées par les RPS. Elle englobe les mesures de prise en charge et de réinsertion des salariés en souffrance. L’accompagnement psychologique individuel ou collectif constitue un pilier de cette approche. Il aide les employés à surmonter les difficultés liées à l’organisation du travail et à retrouver un équilibre professionnel. ⚖️
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